Pour la première fois de la semaine, des membres des deux équipes qui s'affronteront au Super Bowl, dimanche soir, ont lancé des flèches dans le camp ennemi. Personne ne sera surpris d'apprendre que Josh Norman, le volubile demi de coin des Panthers de la Caroline, est l'un de ces joueurs.

Norman répond à Sanders

Emmanuel Sanders estime que Josh Norman est «une création médiatique». C'est du moins ce qu'a déclaré le receveur des Broncos lors de sa conférence de presse de mercredi.

Hier, le demi de coin des Panthers lui a remis la monnaie de sa pièce. «Je crois qu'il faudrait être très habile pour se retrouver sous les projecteurs en ne faisant que parler. Je n'ai pas beaucoup entendu parler de lui [Sanders]. Il devrait peut-être s'entraîner davantage», a lancé Norman.

Un ancien choix de cinquième tour, Norman est considéré comme l'un des meilleurs demis de coin de la ligue depuis qu'il a connu de très bonnes saisons en 2014 et 2015. Sanders a également atteint un niveau de jeu supérieur depuis qu'il s'est joint aux Broncos, il y a deux ans. Les deux joueurs devraient être opposés l'un à l'autre à plusieurs reprises, dimanche soir, une confrontation qui promet.

Des équipes en santé

Tous les joueurs des Panthers ont participé à leur entraînement d'hier. C'est donc dire que Thomas Davis (bras), Jared Allen (pied) et Mike Tolbert (genou) devraient tous être en uniforme lors du gros match. Davis s'est fracturé un avant-bras en finale de la Conférence nationale et Allen s'était fracturé un pied la semaine précédente. Mais puisque les deux vétérans n'avaient jamais participé au Super Bowl auparavant, il aurait été étonnant qu'ils n'affrontent pas les Broncos dimanche.

Du côté des champions de la Conférence américaine, trois joueurs partants ont participé à l'entraînement de l'équipe, mais partiellement. Il s'agit des demis de sûreté T.J. Ward (cheville) et Darian Stewart (genou), ainsi que du garde Louis Vasquez (genou). L'entraîneur-chef Gary Kubiak s'attend cependant à ce que les trois joueurs soient de la formation partante.

Manziel: des détails émergent

Selon un rapport de police qui a été rendu public, hier, Johnny Manziel aurait frappé son ancienne copine à plusieurs reprises lors d'une dispute survenue samedi dernier dans un hôtel de la région de Dallas. Manziel aurait frappé la femme à plusieurs reprises avant qu'ils ne quittent l'établissement ensemble. Selon le réseau WFAA, une filiale d'ABC, Manziel aurait ensuite dit à la femme de se taire ou qu'il la tuerait et se tuerait lui-même.

Dans une entrevue avec TMZ Sports, le quart-arrière a nié avoir frappé son ancienne amie de coeur. «Ce n'est pas arrivé», a dit celui qui se retrouvera au chômage lorsque les Browns de Cleveland pourront le libérer dans un peu plus d'un mois.

Dans la foulée de ce nouvel incident impliquant Manziel, les Browns ont fait savoir par voie de communiqué que leur association avec le quart-arrière était pratiquement terminée. La police de Dallas a conclu son enquête et aucune accusation ne sera portée contre Manziel.

Le «Rooney Rule» pour les femmes



Pour la première fois de son histoire, la NFL avait une femme, Sarah Thomas, parmi son groupe d'arbitres la saison dernière. Les Bills de Buffalo ont de leur côté greffé une femme se nommant Kathryn Smith à leur groupe d'entraîneurs il y a quelques semaines.

Le commissaire de la NFL, Roger Goodell, a indiqué hier que la ligue faciliterait l'avancement des femmes en adoptant le «Rooney Rule» pour elles. Nommé en l'honneur du propriétaire des Steelers de Pittsburgh, Dan Rooney, le règlement a d'abord été instauré afin de promouvoir l'embauche de candidats issus de minorités ethniques. Ainsi, une équipe qui embauche un entraîneur-chef doit obligatoirement rencontrer au moins un candidat provenant d'une minorité ethnique.

Ce règlement s'appliquera dorénavant aux équipes qui auront un poste d'administrateur à pourvoir. Celles-ci devront maintenant interviewer au moins une femme avant de procéder à leurs embauches.