Le plastique «sans BPA» n'est pas aussi inoffensif pour la santé qu'on pourrait le penser, s'il faut en croire une nouvelle étude réalisée par des chercheurs de l'Université de la Californie à Los Angeles.

Les fabricants de produits allant des bouteilles d'eau aux jouets en passant par les biberons ont cessé d'utiliser du BPA pour solidifier le plastique quand des études ont associé cette substance à une puberté hâtive et à une hausse des cas de cancer du sein et de la prostate.

L'étude californienne démontre maintenant que le BPS, qui est fréquemment utilisé pour remplacer le BPA, accélère le développement embryonnaire et interfère avec le système reproducteur.

L'auteure de l'étude, la docteure Nancy Wayne, a expliqué qu'une exposition à des quantités très faibles de BPA avait un impact important sur le développement des cellules du cerveau qui contrôlent la reproduction, tout comme sur les gènes qui contrôlent la reproduction plus tard pendant la vie. Les mêmes effets ont été constatés avec une exposition au BPS.

Les conclusions de cette étude sont publiées dans le journal scientifique Endocrinology.