Au moins 14 personnes ont péri samedi dans une nouvelle série d'attaques en Irak qui ont visé notamment des membres des forces de sécurité et leurs familles, selon des sources médicales et de sécurité.

À Tarmiya, au nord de Bagdad, des hommes armés ont fait sauter avant l'aube quatre maisons appartenant à des policiers et des soldats, tuant quatre des occupants et blessant 15, selon ces sources.

À Baïji, également au nord de la capitale, les autorités ont imposé un couvre-feu à la suite d'une attaque à la bombe qui a tué un civil et d'une autre contre un point de contrôle militaire qui s'est soldée par la mort d'un soldat et de deux assaillants.

Au sud de la capitale, une personne a été tuée par l'explosion d'une bombe dans un marché à Nahrawan. Près de Baqouba (ouest) et à Bagdad, des attentats ont coûté la vie à cinq personnes.

Plus de 740 personnes ont péri dans les violences en Irak depuis le début septembre.

La mission de l'ONU en Irak a lancé il y a une semaine une mise en garde contre une spirale «infernale» de représailles entre sunnites et chiites après la multiplication d'attentats qui font craindre une reprise de la guerre confessionnelle qui avait ensanglanté le pays en 2006-2007.

Elle a estimé qu'il revenait «aux dirigeants de prendre des mesures fermes pour éviter que la violence n'empire».

Depuis plusieurs mois, des groupes liés aux extrémistes sunnites d'Al-Qaïda s'attaquent à des mosquées, des marchés, et même des terrains de football fréquentés par la communauté chiite, en recourant aux attentats suicide.

Des attentats visant la communauté sunnite commencent également à se multiplier.

Le premier ministre Nouri al-Maliki a assuré le mois dernier que les opérations menées contre les insurgés donnaient des résultats, et les autorités ont annoncé l'arrestation de centaines de combattants et la mort de dizaines d'autres.

Mais les critiques continuent à l'égard de son gouvernement, dominé par les chiites, accusé de recourir à la manière forte en procédant à des arrestations massives et arbitraires parmi la population sunnite, et en maltraitant les prisonniers.Au moins 14 personnes ont péri samedi dans une nouvelle série d'attaques en Irak qui ont visé notamment des membres des forces de sécurité et leurs familles, selon des sources médicales et de sécurité.

À Tarmiya, au nord de Bagdad, des hommes armés ont fait sauter avant l'aube quatre maisons appartenant à des policiers et des soldats, tuant quatre des occupants et blessant 15, selon ces sources.

À Baïji, également au nord de la capitale, les autorités ont imposé un couvre-feu à la suite d'une attaque à la bombe qui a tué un civil et d'une autre contre un point de contrôle militaire qui s'est soldée par la mort d'un soldat et de deux assaillants.

Au sud de la capitale, une personne a été tuée par l'explosion d'une bombe dans un marché à Nahrawan. Près de Baqouba (ouest) et à Bagdad, des attentats ont coûté la vie à cinq personnes.

Plus de 740 personnes ont péri dans les violences en Irak depuis le début septembre.

La mission de l'ONU en Irak a lancé il y a une semaine une mise en garde contre une spirale «infernale» de représailles entre sunnites et chiites après la multiplication d'attentats qui font craindre une reprise de la guerre confessionnelle qui avait ensanglanté le pays en 2006-2007.

Elle a estimé qu'il revenait «aux dirigeants de prendre des mesures fermes pour éviter que la violence n'empire».

Depuis plusieurs mois, des groupes liés aux extrémistes sunnites d'Al-Qaïda s'attaquent à des mosquées, des marchés, et même des terrains de football fréquentés par la communauté chiite, en recourant aux attentats suicide.

Des attentats visant la communauté sunnite commencent également à se multiplier.

Le premier ministre Nouri al-Maliki a assuré le mois dernier que les opérations menées contre les insurgés donnaient des résultats, et les autorités ont annoncé l'arrestation de centaines de combattants et la mort de dizaines d'autres.

Mais les critiques continuent à l'égard de son gouvernement, dominé par les chiites, accusé de recourir à la manière forte en procédant à des arrestations massives et arbitraires parmi la population sunnite, et en maltraitant les prisonniers.