Pour un homme qui menace d'attaquer ses voisins et de mettre le monde à feu et à sang, Kim Jong-un est étonnamment absent de la scène publique, ces jours-ci.

Avant une brève apparition, hier, pour la journée de fête nationale soulignant l'anniversaire du fondateur Kim Il-sung, le leader nord-coréen n'avait pas été vu en public depuis plus de deux semaines, a rapporté l'agence sud-coréenne Yonhap.

L'agence remarque que l'absence de Kim Jong-un «entraîne des spéculations selon lesquelles il essaierait de faire baisser ses menaces d'agression».

Au cours des derniers jours, la Chine, principal partenaire économique de la Corée du Nord, a aussi semblé prendre ses distances de Pyongyang. Dimanche, à Pékin, le secrétaire d'État américain a dit avoir eu une bonne conversation avec le ministre des Affaires étrangères chinois, Wang Yi. «Je crois que la Chine est sérieuse à ce sujet. Ils comprennent que cela crée de l'instabilité, et ce n'est à l'avantage de personne dans la région», a déclaré John Kerry après la rencontre.