L'autoproclamé «roi des Roms», Florin Cioaba, est décédé le 18 août dans un hôpital d'Antalaya, en Turquie, où il avait été opéré d'urgence à la suite d'un infarctus. Si on comprend que la communauté de 3 millions de Roms soit endeuillée par la disparition de M. Cioaba, le quotidien de Bucarest Adevarul s'étonne de l'émoi que créé la mort de celui qui a été élu cette année président de l'Union internationale des Roms au sein de la classe politique roumaine. Pour plusieurs, les pleurs des politiciens roumains ne sont que des larmes électorales, alors que 2014 sera une année d'élections présidentielle et européennes.

Sur le blogue du site web d'Adevarul, la Roumanie est même comparée à la Corée du Nord alors que le traitement de la mort du roi des Roms rappelle à certains la tristesse excessive des Nord-Coréens qui a suivi le décès de Kim Jong-il.

«Brusquement, le pays a oublié aussi bien la récession que la crise économique» et s'adonne à une «lutte médiatique et politique comparable à une bataille épique... Chanceux sera le politicien qui pleurera plus fort, tandis que nous autres, nous regarderons le cirque télévisé de cette avalanche de grotesques autour des funérailles du roi Cioaba.»», peut-on lire.

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