Deux enfants de 5 et 7 ans ont été tués par un énorme python. Mais qui donc permet à des marchands de vendre de tels monstres qui, selon certains, sont inoffensifs? Nous sommes au Québec, un pays nordique, le pays des chevreuils peureux, pas celui des animaux exotiques qui peuvent tuer, comme nous l'a démontré le décès des deux jeunes garçons. Il serait temps qu'une loi soit votée afin d'interdire la vente de telles bêtes. Je vois aussi fréquemment de jeunes enfants jouant avec des chiens comme les pit-bulls, toutes dents sorties. Leurs propriétaires jureront que leur chien est un toutou qui n'a jamais fait mal à personne. Ces chiens peuvent arracher la figure d'un enfant. Les propriétaires de ces animaux crieront à l'ingérence dans leur vie si des lois régissent la possession de tels animaux. Je préfère de loin entendre les doléances de ces propriétaires à une seule morsure de leurs supposés toutous.

Interdire les animaux dangereux

Deux enfants de 5 et 7 ans ont été tués par un énorme python. Mais qui donc permet à des marchands de vendre de tels monstres qui, selon certains, sont inoffensifs? Nous sommes au Québec, un pays nordique, le pays des chevreuils peureux, pas celui des animaux exotiques qui peuvent tuer, comme nous l'a démontré le décès des deux jeunes garçons. Il serait temps qu'une loi soit votée afin d'interdire la vente de telles bêtes. Je vois aussi fréquemment de jeunes enfants jouant avec des chiens comme les pit-bulls, toutes dents sorties. Leurs propriétaires jureront que leur chien est un toutou qui n'a jamais fait mal à personne. Ces chiens peuvent arracher la figure d'un enfant. Les propriétaires de ces animaux crieront à l'ingérence dans leur vie si des lois régissent la possession de tels animaux. Je préfère de loin entendre les doléances de ces propriétaires à une seule morsure de leurs supposés toutous.

Jean Chenay, Sherbrooke

Merci, Félix !

Vingt-cinq ans ans déjà que tu es mort, Félix. Mais pour moi et bien des gens, tu es toujours vivant dans l'espace et dans le temps. Avec ton souffle offert à tous les vents et ta guitare de conquérant, tu es toujours enraciné comme un arbre; les bras nus et le front dans la lumière. Il est vrai que tu cultivais l'amour du peuple québécois dans les jardins de l'île d'Orléans. Plus qu'un symbole, tu es comme une âme chaleureuse qui nous accompagne et qui nous montre les petits chemins de traverse qui nous mènent à la rivière, là où les crapauds chantent la liberté. Le bonheur n'est jamais très loin avec toi. Je voudrais te remercier pour le legs immense que tu nous as laissé. Toutes tes chansons bien sûr, mais aussi tes romans, tes pièces de théâtre, tes maximes. Que dire de tes fameux Calepins d'un flâneur? Surtout merci pour ton amour de la langue française et pour ton amour du Québec. Merci pour l'espoir! Merci pour la grandeur!

Yvan Giguère, Saguenay

Investissement à long terme

Je n'ai pas d'enfants, c'est mon choix de vie. Mais comment reprocher au gouvernement de vouloir aider des parents à concevoir des bébés en donnant une aide financière pour des traitements de fécondation assistée? Au contraire, c'est une excellente idée! Ces enfants deviendront un jour grands et paieront des impôts pendant de longues années... Ce qui n'aurait sans doute été possible sans cette aide financière gouvernementale. C'est un investissement dans notre jeunesse à long terme. Peut-être que ces futurs adultes contribueront à payer une retraite aux plus âgés.

Jérôme Cyr-Marcotte

L'insigne du policier, un permis de tuer ?

On se rappellera la mort tragique de Fredy Villanueva, tué par des policiers de Montréal après avoir participé à des jeux de cartes dans un parc. On se souvient aussi de l'exécution sommaire de Robert Dziekanski, abattu au pistolet Tazer à l'aéroport de Vancouver alors qu'il était complètement désorienté et avait en main... une brocheuse! Tout récemment, c'est à Toronto qu'un drame semblable, et aussi révoltant, est survenu: plusieurs policiers tenaient en respect un jeune homme qui avait en main un couteau. Plutôt que de tenter de le raisonner ou de le désarmer, un des policiers a jugé plus expéditif de l'abattre de neuf (!) coups de feu! On se demande parfois si les policiers sont formés à utiliser d'autres moyens d'intervention que la «solution finale». Les policiers impliqués à Montréal et à Vancouver ont été exonérés de tout blâme. Quant à celui de Toronto, on peut prévoir, si jamais il est cité à procès, qu'un juge bienveillant saura trouver la petite faille permettant de rejeter l'accusation.

Victor Gravel, Gatineau