Après avoir animé les galas de l'ADISQ, Métrostar et Artis au cours de sa carrière, René Simard s'attaque cette année au gala des prix Gémeaux, qui aura lieu dimanche soir à Ici Radio-Canada Télé. Un mandat qu'il n'a pas hésité à accepter même si plus de 15 ans se sont écoulés depuis sa dernière expérience.

«Je n'avais pas pensé récidiver. Le dernier remonte à une quinzaine d'années, au temps où Twitter n'existait pas et où on n'était pas critiqué à la seconde près. Mais ça fait partie de la game et quand on fait ce métier, on est exposé. Alors on va jouer sans filet pendant deux heures et demie», explique René Simard.

L'animateur concocte depuis le mois d'avril avec son équipe, dont la metteure en scène Geneviève Dorion-Coupal, une soirée qui ne devrait pas manquer de pas de danse.

«J'ai des talents de danseur et de chanteur, alors ils seront mis à profit, notamment dans le numéro d'ouverture, dont la première partie est une vidéo qu'on a tournée de 19 h 30 à 5 h 15 du matin, avec 60 figurants», précise l'animateur.

Au cours des dernières années, René Simard a travaillé derrière la caméra en tant que directeur artistique dans des émissions comme Le moment de vérité ou encore Cap sur l'été, coanimée par sa conjointe Marie-Josée Taillefer.

«On ne sait pas encore si l'émission sera de retour l'été prochain, mais ça sent bon! Radio-Canada nous avait demandé de coanimer, mais on a toujours voulu éviter ça. Ça fait 33 ans que ça dure de cette manière, alors il y a certainement quelque chose qui fonctionne!», dit-il.

René Simard sera également de retour en tant que directeur artistique et producteur au contenu d'Un air de famille. «On sort des auditions. C'est ce que je préfère, car c'est vraiment le moment où on sait si ça va être une bonne ou une mauvaise saison. Lors de la première mouture, les gens ne savaient pas encore de quoi il s'agissait vraiment. Alors on a eu droit à toutes sortes de familles. Là, les gens savent dans quoi ils s'embarquent, donc ç'a été beaucoup plus facile», raconte-t-il.

Quelques changements seront au programme cette saison à Un air de famille, notamment dans le déroulement des émissions puisque des demi-finales se tiendront toutes les trois émissions.

«Les gens auront plus de temps pour développer de la sympathie pour une famille. L'émission d'introduction ne sera pas produite sur un plateau, mais à l'extérieur. On y présentera toutes les familles», explique le producteur au contenu.

Q/R

Votre plaisir coupable?

C'est l'émission Qui perd gagne, que je regarde avec ma fille. On trouve que les participants ont beaucoup de mérite! J'ai lu que, selon les statistiques, cette émission aiderait les Américains à prendre encore plus soin de leur corps. Ça semble être une téléréalité épouvantable, mais qui, en fin de compte, a quelque chose de positif.

La chanson qui vous rappelle le plus votre enfance?

Toutes celles de Nana Mouskouri. Sinon, la chanson de Marie Laforêt, Que calor la vida. Ça me rappelle quand on allait pique-niquer sur la grève à l'île d'Orléans avec ma famille.

La chanson qui vous rappelle le plus votre premier amour?

Laisse-moi t'aimer de Mike Brant. Quand j'ai commencé dans le métier à Radio-Canada, je me suis retrouvé en répétition avec lui pour le même show de variétés et j'ai été très impressionné! C'est là-dessus que j'ai dansé mon premier slow.

Le film qui vous a fait le plus pleurer?

La liste de Schindler. Ça m'a vraiment impressionné. Cette image de la petite fille qui se promène avec son manteau rouge dans un environnement en noir et blanc est magnifique. Espérons que le monde se soit amélioré depuis.

Le film qui vous a fait le plus rire?

Tous les Jerry Lewis. Sinon, Le dîner de cons pour ses textes et le jeu des acteurs. C'est vraiment mon genre de films.

Quel serait le titre de votre biographie?

Et l'oiseau s'est envolé (rires). Je n'y ai pas pensé!

Quel autre métier auriez-vous aimé faire?

Architecte. J'aime aussi regarder les maisons à vendre. D'ailleurs, plusieurs artistes sont devenus agents immobiliers comme Nanette Workman et même Dominique Michel!

Avez-vous déjà fait quelque chose d'illégal?

Je devais avoir 7 ans. J'ai volé de la garniture à gâteau à l'épicerie Blais à Sainte-Pétronille. Je suis rentré chez nous et ma mère m'a obligé à y retourner pour la rendre et m'excuser!