The Wall Theatre Experience, une adaptation intégrale de l'album mythique The Wall de Pink Floyd, prend l'affiche du Club Soda demain. Le spectacle avait été présenté une première fois l'an passé au Métropolis.

1) Le vieux fantasme de Richard Petit

La recréation sur scène de cet opéra-rock est un vieux fantasme de Richard Petit, qui, en plus de signer la mise en scène, jouera de la guitare et campera le rôle du procureur. «Le premier 45 tours chez nous était Another Brick in the Wall. Je suis passé de Nathalie Simard à The Wall d'un coup!»

2) Des artistes de talent

Le spectacle met aussi en vedette Meggie Lagacé (participante à Star Académie en 2004), Eva Avila (gagnante de Canadian Idol en 2006), Sylvain Auclair (participant à La voix l'an dernier), Michel Bruno (guitare), Sylvain Bertrand (basse), Luc Catellier (batterie) et Guillaume Jodoin (clavier). «On veut présenter ce show à l'international et c'est pourquoi on s'est entourés d'artistes de talent», explique Richard Petit.

3) «Une immersion parfaite»

Il y a un souci du détail dans les costumes et accessoires, que Richard Petit a confectionnés et ramassés ici comme à l'étranger, car, justifie-t-il, les fans de Pink Floyd sont des puristes. «Pour le fan de Pink Floyd, c'est une immersion parfaite. C'est tellement intense que le prix du ticket vaut les 10 premières minutes du show

4) Montréal et Pink Floyd

Fait à noter: le concept de l'album The Wall est né lors d'un concert donné par le groupe Pink Floyd au Stade olympique de Montréal à l'été 1977. Irrité par la réaction d'un groupe de fans, le chanteur et bassiste Roger Waters avait fini par cracher au visage d'un admirateur turbulent. Le musicien s'est ensuite mis à imaginer un mur entre le public et lui.

5) Plus près du théâtre que de la musique

Auteur-compositeur-interprète, Sébastien Lacombe incarne Pink, en plus de maîtriser la voix de Roger Waters. Fan du groupe britannique, il admet ressentir une certaine pression. «J'ai des cousins qui m'ont dit que j'étais mieux d'être bon parce que j'ai de grands souliers à chausser», explique le musicien, qui se sent plus proche du théâtre que de la musique avec ce projet. Richard Petit abonde dans ce sens. «J'attaque le projet comme un metteur en scène adapte du Shakespeare ou du Molière», résume-t-il.

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Au Club Soda les 3, 4 et 5 février.