Après Robert Abdallah, Claude Léger, Louis Roquet, Guy Hébert et cinq autres directeurs généraux de la ville de Montréal depuis 2001, c'est au tour de Robert Lamontagne de tenter sa chance sur le siège éjectable le plus dangereux de la métropole.

La candidature du nouveau chef de la fonction publique montréalaise a été appuyée par tous les élus municipaux au conseil de ville de cet après-midi.

Le maire Applebaum a tenu «à souligner son travail en faveur de la saine gestion administrative et financière de la Ville, particulièrement en ce qui a trait à la fiscalité municipale et au maintien d'une très bonne cote de crédit par la Ville de Montréal», par le biais d'un communiqué. 

M. Lamontagne oeuvre au sein de l'appareil municipal depuis 10 ans, particulièrement au service des finances. «Il connait l'appareil municipal et est au courant des enjeux auxquels la Ville fait face actuellement», a assuré le maire.

Son prédécesseur, Guy Hébert, a quitté son poste dans la controverse il y a trois semaines. Il avait évoqué avec Québec la possibilité de limoger le grand patron du Service de police de la ville de Montréal, Marc Parent. Les deux hommes étaient en conflit depuis que le nom du directeur général avait émergé au cours d'une vérification commandée par le chef de police sur l'octroi d'un contrat.