La première ministre Pauline Marois défend la décision de permettre la vente d'alcool dans les aires de jeu des casinos, malgré les réserves exprimées par ceux qui s'opposent à l'idée.

La première ministre du Québec a affirmé, jeudi, que dans les faits, c'est Loto-Québec qui avait pris cette décision et que le gouvernement l'avait ensuite entérinée par un décret.

Certains se sont opposés à cette idée ou ont émis des réserves à ce sujet, notamment la direction de la Santé publique.

Malgré tout, Mme Marois défend l'idée. «La décision nous apparaît raisonnable dans les circonstances, compte tenu du marché dans lequel opèrent les casinos au Québec et en compétition avec d'autres institutions comparables autour de nous, entre autres du côté de l'Ontario.»

Elle a soutenu que ce qui inquiétait les opposants qui s'étaient exprimés en commission parlementaire, notamment, était le risque de voir la consommation d'alcool croître et les problèmes de jeu s'aggraver.

«Nous savons qu'actuellement, plusieurs citoyens vont consommer des jeux à l'extérieur des institutions officielles, dans des jeux clandestins, où il n'y a aucune sécurité, aucune protection, aucune intervention. S'il y a un endroit où on peut s'assurer de supporter des personnes qui exagéreraient, par exemple, dans leur consommation d'alcool, où on peut intervenir, c'est bien dans un endroit sécuritaire comme le sont les institutions que sont nos casinos», a plaidé Mme Marois.

Elle a fait ces commentaires alors qu'elle donnait une conférence de presse sur un investissement dans les technologies propres, à Montréal.