L'Association de la construction du Québec (ACQ) se montre satisfaite de l'adoption de la loi spéciale qui a permis un retour au travail, mardi matin, sur les chantiers de construction dans les secteurs institutionnel-commercial et industriel.

Son président, Jean Pouliot, a fait valoir que le pouvoir d'achat des employés était préservé. Il a souligné qu'ils n'auront pas de préjudice à subir, mis à part les pertes subies lors des deux semaines de grève.

M. Pouliot s'est également réjoui du fait que ses clients puissent remettre tout le monde à l'ouvrage et que leurs projets puissent se poursuivre.

Les parties devront s'entendre d'ici un an concernant les conditions de travail. Selon le président du plus important regroupement patronal de l'industrie, cette période d'un an aidera les parties à s'entendre sur une nouvelle convention. Il rappelle que la loi spéciale deviendra caduque dès qu'une nouvelle convention aura été négocié.

Entre-temps, les conditions de travail prévalant avant la grève continuent de s'appliquer. Toutefois, le salaire est majoré de 2%.

Lundi, le porte-parole de l'Alliance syndicale, Yves Ouellet, s'était montré extrêmement déçu de la tournure des événements. La loi spéciale brime le droit fondamental des travailleurs à faire la grève, a-t-il rappelé.