Une sixième alerte à la bombe sur le chantier du Centre universitaire de santé McGill vendredi matin s'est elle aussi révélée fausse.

Des appels considérés « suspects » par le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) ont été effectués à 5 h 53 et 6 h 21. Or le travail des policiers et des vérifications effectuées par une entreprise privée ont permis de déterminer que ces alertes n'étaient pas fondées. 

Personne n'a été évacué, mais les opérations ont entraîné des retards sur le chantier.  

Le 19 juillet, la firme d'ingénierie et de construction SNC-Lavalin avait exprimé son ras-le-bol au sujet des alertes à la bombe. Cette journée-là, une voix avait annoncé que « ça allait sauter » pour une cinquième fois depuis le mois de mai. Cette fausse alerte était la deuxième en deux jours.

Diane Rivard, des communications de projet pour SNC-Lavalin, avait alors indiqué que la police « était sur une piste », une information que le porte-parole du SPVM Simon Delorme n'a pas voulu confirmer vendredi matin. « C'est un des éléments qui va être vérifié par les enquêteurs ce matin », a-t-il simplement affirmé, quand on lui a demandé si les six évènements étaient liés.  

-Avec Annabelle Blais