Près de 400 élèves syriens ont intégré des écoles de la région de Montréal et de Laval depuis décembre. Malgré cette arrivée assez massive, les commissions scolaires indiquent qu'elles gèrent la situation sans problème.

À la Commission scolaire de Montréal (CSDM), depuis décembre, ce sont 122 élèves qui ont été accueillis dans les écoles primaires et secondaires (auxquels s'ajoutent 60 adultes inscrits en francisation).

Alain Perron, porte-parole, note qu'à la CSDM, les jeunes ont surtout été inscrits dans les écoles d'Ahuntsic-Cartierville. « Rien n'a été bousculé et tout se passe bien. »

Idem à la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys. Barbara Blondeau, responsable des communications, indique que depuis janvier, une vingtaine d'enfants arrivent chaque semaine dans les écoles primaires ou secondaires. « Ils se trouvent presque tous dans les écoles de l'arrondissement de Saint-Laurent et pour la grande majorité, dans des classes d'accueil », note-t-elle.

« À notre commission scolaire, nos structures d'accueil sont en place depuis toujours, nous avons une expertise dans le domaine et nous sommes donc habitués à ce genre de situation », poursuit Mme Blondeau.

Ceci étant dit, il faut savoir s'ajuster rapidement parce que, comme le signale Mme Blondeau, les commissions scolaires savent un peu à la dernière minute le nombre d'élèves qu'elles recevront, au gré des parrainages d'organismes.

Projets d'agrandissement

En décembre, quand les libéraux fraîchement arrivés au pouvoir ont décidé d'ouvrir tout grands les bras aux réfugiés syriens, la Commission scolaire de Laval a eu un petit vertige. Sa présidente, Louise Lortie, ne cachait pas son inquiétude dans la mesure où les écoles de certains quartiers étaient déjà très pleines.

Depuis le 16 décembre, ce sont finalement 171 élèves syriens qui ont été accueillis dans quatre écoles primaires de Laval et à l'école secondaire Saint-Maxime, indique Jean-Pierre Archambault, directeur des communications.

Jusqu'à maintenant, cet afflux se gère bien, poursuit-il, ajoutant que des projets d'agrandissement étaient déjà en cours.

Les tout-petits de la maternelle sont inscrits dans les classes ordinaires, les autres, dans des classes de francisation.